La nuit des Stellaires

Roman (Terminé)|La nuit des Stellaires

Description

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"Nous sommes en 1624, sous Louis XIII. S'agirait-il donc d'un roman de cape et d'épée ? Oui par l'action et l'époque, non par le contexte que l'art de l'auteur-e nous fait deviner petit à petit, comme à plaisir gourmand : celui des mystères terribles de l'ésotérisme. Trois parties intitulées l'Œuvre au Bleu, au Rouge et au Noir nous dirigent d'ailleurs directement vers l'art alchimique. Henri de Pontfol est amoureux d'Ariane de Bellanges, et, pour elle, connaîtra de folles aventures : poursuites, cavalcades, enlèvements et envoûtements, durant lesquels il rencontrera Guillaume de Carnoit, alter ego et ami fidèle, mais aussi des personnages plus ambigus, tels Monsieur de Beaumont ou le faux bancal Cartibus, alias Monsieur de Villeneuve. Tout ce monde un peu trouble gravite autour du Cardinal de Richelieu, mais aussi des Stellaires du titre. Il en ressort que nul n'est pur et honnête à tous crins (hormis nos héros, bien sûr) : « Croyez-vous que le monde appartienne à la rectitude, aux bons sentiments, à la loyauté ou au don de soi ? Mais non, Monsieur, tout n'est que jeu de pécune et de pouvoir, l'intérêt seul meut les hommes, et l'homme qui n'est pas un loup pour l'homme est un mouton ». Tout Efratas est là : constatation désabusée certes, mais surtout connaissance aiguë de l'Homme, et aussi (le personnage de Pontfol et la fin du roman le prouveront) une jolie confiance dans la beauté des gestes, ce qui me plaît grandement. Vous aurez pu le remarquer à la lecture du bref passage cité : Pierre Efratas déploie un style des plus châtiés. Je tiens à le souligner car le soin accordé au langage devient de plus en plus rare. L'auteur-e est très soucieux du style et s'est toujours appliqué à écrire de manière parfaite. Ce qui cause grande joie. Ce roman se déguste comme un mets fin, à petites lampées. En outre, la situation de l'intrigue, au début du XVIIe, siècle ajoute au charme de sa lecture. Voilà un livre à recommander aux professeurs de français du secondaire ! Que la trame soit passionnante multiplie son intérêt. Décidément un bien bel ouvrage, qui se termine en souriant par une adroite allusion à d'Artagnan : magnifique !"
Chronique de Bruno Peeters

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