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Paul Beorn est né à La Rochelle en 1977. Formé à Science Po afin de passer de prestigieux concours administratifs, Paul Beorn préfère écrire des romans. Amoureux de toutes les littératures, de Vladimir Nabokov et James Joyce à Stephen King et Tolkien, ou, plus récemment, Jean Philippe Jaworski, il n’a pas de frontière bien établie sur l’échelle des genres.
Il choisit son pseudonyme d’après un personnage de Bilbo le Hobbit, lecture qui a marqué son enfance au point de le décider très tôt à devenir auteur-e. En 2003 et 2004, il publie divers textes dans des revues de littérature blanche (L’encrier Renversé, Sol’Air, Éditions du Roure, Revue Bastet…). Puis il se tourne vers les littératures de l’imaginaire : sa première nouvelle, publiée par le webzine Solstice en 2006, sera le point de départ d’un dyptique de fantasy publié en 2010, La Pucelle de Diable-Vert. Ce roman est déclaré « coup de cœur fantasy 2010 » par l’éditeur et paraît en deux tomes : La perle et l’enfant et Le hussard amoureux.

Paul Beorn fait également ses premières armes dans la science-fiction avec des nouvelles publiées en anthologies comme Ceux qui nous veulent du bien. Permanent du collectif d’auteur-es « CoCyclics », il est le directeur d’ouvrage du Grimoire Galactique des Grenouilles, guide des éditeurs de l’imaginaire à destination des jeunes auteur-es, paru en 2010 et publié pour le compte du collectif.

Les Derniers parfaits, entre fantasy médiévale et uchronie, nous plonge dans une Occitania âpre et pleine de sombre magie, qui aurait survécu à la croisade contre les Cathares…

Paul Beorn, avec sa complice Silène Edgard, s’est aussi lancé dans l’écriture à quatre mains. 14-14 (Prix Gulli 2014), qui tient à la fois du roman histoique et de la science-fiction, raconte l’histoire d’Hadrien et Adrien, deux adolescents qui vivent en Picardie, mais l’un en 2014 et l’autre en… 1914.

Le Septième Guerrier-Mage vient d’obtenir le Prix Imaginales des lycéens 2016.